Khelcomblog
Santati Serigne Saliou Mbacké
vendredi 28 décembre 2018
lundi 5 mars 2018
vendredi 2 janvier 2015
VIDÉO > Revivez l'intégralité de l'Hommage à Serigne Saliou sur La 2STV
Revivez l'intégralité de l'Hommage a Serigne Saliou diffusé le dimanche 28 décembre 2014 sur la 2stv Un documentaire de 45 minutes sur La Vie et l'Œuvre de Cheikh Saliou Mbacke avec des témoignages inédits.
mardi 30 décembre 2014
mercredi 1 janvier 2014
Sept ans après sa disparition, Serigne Saliou Mbacké continue d’occuper la pensée de ceux qui l’ont connu de près ou de loin
Cet état des choses illustre assez la dimension de l’homme qui avait
réussi la grande prouesse de faire l’unanimité. Digne représentant de
Cheikh Ahmadou Bamba, son illustre père, il a su maintenir intact le
prestigieux legs avec de bienveillantes initiatives.
Khelcom, du nom de ses vastes champs, est un exemple, une pédagogie
par les actes. C’est une manière de pousser les fidèles au travail, à la
persévérance. Bref, de gagner leur pain par la sueur de leur front. Ce
qui n’enlève en rien le caractère spirituel du dernier fils de Serigne
Touba sur terre.
Les nombreux daras qu’il créa sont d’un grand apport pour la nation.
Serigne Saliou s’est singularisé par son humilité légendaire et son
détachement par rapport aux choses d’ici-bas. Il a servi avec brio sa
religion et sa confrérie, le mouridisme. Son ombre plane toujours sur le
pays. Il sera toujours adulé et cité en référence parmi les élus de
Dieu.
Voici la liste des 28 daaras recensées, celles situées à Khelcom ou ailleurs à l’intérieur du pays :
LES DAARAS DE KHELCOM 1. DIANNATOU MAHWA 2. DAAROU
TANZIL 3. TOUBA BELEL 4. DAROU MOUHTY 5. DAROU RAHMANE 6. NDINDY 7.
HOUSNOUL MAHAB (TINDOODI) 8. DAROU KHOUDOOS 9. TOUBA KHELCOM 10. DAROU
SALAM 11. DAROU MINAM 12. DAROU MARNANE 13. OUMMOUL KHOURA 14.DAROU
HALIM 15. TAÏBA
AUTRES DAARAS 16. TOUBA 17. NDIOUROUL 18. NDIAPANDAL
19. NDOOKA 20. LAGANE 21. DAROU SALAM GNIBI-NGAL 22. NGEEDIANE 23.
NIAROU 24. NGABOU 25. DIANNATOU MAHWA A TOUBA 26. TOUBA-NDIAREME 27.
NGOTT 28. KHABBANE
Source: htdkh.org
mardi 31 décembre 2013
La vie et l’œuvre de Serigne Saliou Mbacké racontée par un de ses proches, Serigne Bassirou Mbacké Khelcom
I. PERSONNALITÉ DE SERIGNE SALIOU
Serigne Saliou Mbacké est né en 1915 à Diourbel. Il est le fils de
Sokhna Faty Diakhaté, issue d’une famille célébre dans l’apprentissage
du Coran. Il fit ses études coraniques chez Serigne Alassane Diakhaté,
puis chez Serigne Abibou Mbacké, chez Serigne Modéme, Serigne Mor
Sassoum Diakhaté, Serigne Makhtar Dieng de Gindodi. Il fut très pieux
et était d’une grande humanité. Il était calme, doux et jovial et
n’était pas prolixe. Il aimait les grands faits en direction de ses
semblables dans l’intention de les bénir, de les aider. Il était
honnête et faisait preuve d’une grande retenue et d’une remarquable
humilité.
II. RELATIONS AVEC LA FAMILLE DE KHADIMOU RASSOUL
Il n’hésitait jamais à distribuer la totalité de sa production
agricole à l’ensemble des descendants de Serigne Touba Khadimou Rassoul,
sans exclusive. C’est après avoir distribué toute sa récolte qu’il
songeait à trouver de quoi nourrir sa propre famille. Serigne Cheikh
Moustapha Mbacké, le premier khalife de Serigne Touba avait légué la
maison de Mbour. C’est une pratique courante de voir attribuer à l’un
ou l’autre fils du Cheikh , le nom de Chaque enfant qui venait au
monde, c’était une famille très unie. Serigne Abdoul ahad lui offrit
la parcelle contiguë à sa demeure et une importante quantité de vivres.
Cheikh Shouhaïbou Mbacké lui avait confié cent talibés et en retour
Serigne Saliou lui accordait chaque année une haddiya consistante.
Avant sa disparition, il confia à son tour, à Serigne Amsatou fils de
Serigne Sohaïbou un lot important de petits talibés à éduquer. A
chaque Gamou, il partageait le fruit du Magal à tous les fils de Cheikh
Ahmadou Bamba. Contrairement aux autres années, en 2007, il fit ce
partage aux petits fils de Serigne Touba dès la fin du mois de Ramadan.
III. LES DAHRAS DE SERIGNE SALIOU MBACKE
En 1934,
il créa le Dahra de Gott. Il mit sur pied les Dahras de : Khabane, de
Ndiapandal, de Ndiouroul, de Ndoka, de Gnarou, Darou Salam Djim Nguel,
Nguédiane, Guélor, Ndjenné, Ngabou, Dianatou Mahwah n° 1 2 Darou
Tansil, 3 Touba Bélel, 4 Darou Mouhty, 5 Darou Rahmane, 6 Ndindy, 7
Ousnou Mahab, 8 Darou Khoudoss, 9 Touba Khelcom, 10 Darou Salam, 11
Darou Miname, 12 Darou Marnane, 13 Oumoul Khoura, Darou Alimoul Khabir,
Taïba. Des milliers de talibés y sont internés pour une éducation
coranique et une formation pratique. Il y fait régner l’entre aide, la
solidarité. Des citoyens bien formés et bien éduqués sortaient de ces
Dahras avant de se lancer dans la vie productive. Ils sont reconnus par
leur ardeur au travail, leur piété et leur sens des responsabilités.
En 1991, au début de son son khalifa, il demanda en ce qu’on lui envoie
des enfants pour parfaire leur éducation religieuse dans des
différents Dahras. Il créa khelcom qui est un domaine de cinquante
mille ha (50 000 ha) à défricher. Tous ces talibés étaient nourris,
habillés, logés, et soignés. Il évitait les châtiments corporels et
prêchait le bon exemple à suivre. Il était très habile à guider les
hommes et leur faire entretenir des relations d’empreintes d’humanité,
de cordialité, de vérité, et de solidarité. Il savait transmettre à ses
talibés, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
IV. RELATIONS AVEC LES AUTORITES, LES DAHIRAS, SA PRODUCTION
Il a toujours demandé aux talibés de tous ordre, de travailler à
Khelcom. Il savait partager son avoir avec toutes les maisons
religieuses du Sénégal mais dans la simplicité et dans la discrétion.
Toutes les Dahiras recevaient ses prières et ses bénédictions. il les
exhortait à continuer à perpétrer les enseignements de Cheikh Ahmadou
Bamba. Je citerai parmi les Dahiras : Le Dahira « Mafatihoua Bisri »
Bountou port qui célébre le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba le 11
novembre de chaque année. Le Dahira des étudiants mourides « Izbou
Tarquiya » (nom donné par Serigne Saliou Mbacké).
Le Dahira « Matlaboul
Faouseyni » qui à réalisé la construction de l’hôpital le 02/03/1994
avec un budget de départ de six millions de francs CFA. Il fut inauguré
le 02/03/2002 d’un coût total de six milliards. Serigne Touba Cheikh
Ahmadou Bamba enterrait de l’argent qu’il recevait en trois parties :
celle qui retournait à Serigne Touba, une seconde partie était
utilisait par lui et les talibés et une troisième partie était déposée
sans aucune surveillance et il ne s’en occupait guère. Il a redynamisé
l’acte de nommer des « Cheikh » qui s’entourent de fervents talibés.
V. SON ŒUVRE
Il fit construire plusieurs mosquées à
travers tout le pays. Il donna le billet de pèlerinage à la Mecque à un
nombre incalculable de musulmans. Plusieurs « Kaamils » ont été écris
dans ses différents Dahras. Il ne s’occupait que de l’Islam. Il aimait
lire le Coran et le faisait lire à tout moment. Il facilitait le
voyage d’études et de travail à plusieurs talibés. Il achetait des
maisons souvent coûteuses pour y faire apprendre le Coran. Il priait
pour tous les hommes politiques surtout ceux qui lui avaient fait acte
d’allégeance. Les hommes riches de ce monde, les autorités de toutes
sortes et les savants qui venaient le visiter lui tirer la référence
par sa modestie, son humilité et voyaient en lui un homme de Dieu.
Les
Dahiras des tailleurs habillaient les talibés disséminés dans les
différents Dahras. Les grandes nations ont témoigné de l’excellence de
la méthode d’éducation de Serigne Saliou et que si le Sénégal suivait
la voie qu’il a tracée, le Sénégal serait sous peu un pays émergent.
C’était un homme d’une culture immense, mais il était humble et
modeste. VI. LE POUVOIR DE SERIGNE SALIOU MBACKE Il faisait beaucoup de
miracles sur les gens qui souffraient physiquement ou moralement. Il
était d’une disponibilité pour tous ceux qui le sollicitaient.
VII. SON KHALIFA DE 1991 A 2007
Il trouva à Touba vingt cinq mille parcelles lotissées et habitées. Il
y ajouta quatre vingt dix neuf mille. Chaque maison est numérotée. Il
souhaitait que chaque habitant de Touba ait son titre foncier. Il
initia plusieurs quartiers périphériques à Touba. Il finança dix
milliards de francs Cfa et les travaux démarrés le Dimanche 16/12/2007.
Plusieurs « Kaamils » y furent lus. Il créa le Comité « Aïnou Rahmati »
et leur octroya dix millions pour rendre l’eau gratuite. Il créa vingt
huit maisons de Serigne Touba à Touba. Il réitéra les intérdits de
Cheikh Ahmadou Bamba sur la toute la localité. Il distribuait les
moutons de Tabaski qu’on lui offrait à toute la famille de Serigne
Touba. Ces moutons provenaient de chez Serigne Massamba Diop, chez Mame
Cheikh Ibra Fall, chezCheikh Issa Diénne et d’autres talibés. Le Magal
de Touba de 18 Safar, recevait tous ses invités, faisait réciter le
Coran. Il faisait la même chose pour le Gamou et participait
matériellement et financièrement partout où on le célébrait. Il fit de
Touba une ville sainte, participa à la solution de assainissement des
eaux de pluie et des eaux usées.
Il développa le réseau électrique et
les routes goudronnées à l’intérieur de la ville sainte. Il eut comme
projet la construction de l’aéroport, le canal du Baol, l’extension du
réseau électrique haute tension sur quarante cinq kilomètre à
l’intérieur de Touba, un marché de poissons et l’abattoir moderne. Il a
prévu un important forail et le tout d’un coût global de six milliards.
Les ministères concernés sont ceux de l’urbanisme, de la route Dahra
Djolof, le centre d’enfouissement technique (CET) est en cours de
construction. Il va aider à la gestion finale des déchets de Touba. Le
maître d’œuvre est le Ministre de l’Environnement et de la Protection de
la Nature. Il faut également citer le projet de construction d’un
village artisanal à Touba sous la houlette du Ministère de l’Artisanat
et de la Communauté Rurale de Touba. Parmi les lieux parfaitement
éclairés à Touba par un éclairage dernier cri, il faut citer les
alentours de la Grande Mosquée la route de Mbacké et Djanatoul Mahwah
et d’autres lieux. Cinq cent kilomètre de tuyaux d’adduction d’eau
relient les différents forages à l’intérieur de Touba. Il avait
habitude de dire que traditionnellement c’est le chef de village qui
forait les puits donc l’adduction d’eau lui incombait.
VIII. CAUSERIE DE SERIGNE SALIOU MBACKE
Il rappelait toujours à son auditoire les piliers de l’Islam. Il
aimait demander aux gens de sortir l’aumône à tout moment et en tout
lieu. Il prônait l’amour du prochain. Il aimait rappeler que Serigne
Touba demander aux fidèles d’appliquer strictement ses conseils et
d’éviter ses interdits. Le chemin qu mène au Paradis est parsemé
d’embûche mais un effort sur soi pour l’éviter l’homme a deux
« greniers » à remplir, l’estomac et la tombe. Ce qui remplit l’estomac
est un don de Dieu et ce qui remplit la tombe sont les bienfaits de
chacun. Celui qui ne craint pas Dieu craint un des créatures de Dieu.
Toutes les maisons qui longent la corniche doivent s’adonner à la
lecture du Coran et des Khassaïdes.
Les maisons à proximité de la
Mosquée n’ont pas de prix : abstenez-vous de les vendre. Il rappelait
toujours à l’assistance de la dévotion à Dieu et le culte du travail.
Les hommes peinent à réaliser des choses alors que la prière de deux
rakkas est plus facile, donc ne manquez jamais une seule prière. Il ne
faut jamais médire de quelqu’un et de n’import quelle tarikha. Il
racontait que Serigne Touba avait une fois vivement grondé ses « beuk
neek » sur des pratiques de ce genre. Le plus grand talibé Mame Cheikh
Ibra Fall n’a jamais dit de mal de quiconque (individu ou tarikha). Il
donnait en référence Serigne Massamba Diop et les plus proches talibés
de Serigne Touba. Si l’homme cite les défauts de son prochain c’est
uniquement pour le vilipender mais si Dieu cite ces défauts c’est pour
le gracier. Il sait que les talibés ont donné avant qu’il ne demande.
Il aimait offrir tout ce qu’il avait et exhortait les gens à donner, il
voulait toujours augmenter leur avoir. Il disait que c’était le seul
secret pour avoir plus de richesse. Il y a trois choses à laisser
pour faire partie des hommes de Dieu : Discussion sur des sujets
futiles Dispute Se réveiller tard le matin Il faut perpétrer les
préceptes de l’Islam initiés par le Prophète Mouhamed PSL et
redynamisés par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké créa le mouridisme. Serigne
Saliou a su préserver tous les acquis avant de céder le flambeau à
Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké « yala nafi yag té wër ». Que
Dieu le tout puissant réalise tous ses vœux sur l’œuvre de Serigne
Touba. Que Dieu aide et protége Serigne Cheikh Saliou Mbacké pour qu’il
puisse achever tous les projets de son père. Amen.
Source:
istikhama.org
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